J’en ai fait des affaires cette année : quelques gran fondos, Tour de Friends III, participer à un critérium et Big Red Gravel Run, mais malgré toutes ces belles aventures, je restais obsédé par une chose et c’était d’atteindre mon objectif du Défi du Parc de la Mauricie 2017. Parcourir le Parc, aller-retour, et ses 1 884 mètres de dénivelé qui séparent le départ et l’arrivée en moins de 3h30. J’avais peut-être vu grand dans le temps, vu ma forme physique de l’époque, mais depuis, j’étais obsédé par ce temps. Cette année devait être la bonne! J’avais la forme. Pour m’assurer d’y arriver, j’ai décidé de miser sur plusieurs gains marginaux afin de mettre toutes les chances de mon côté et ne plus avoir d’excuses, comme dans le passé.
- L’équipement
C’est connu. Les roues de carbone ont des avantages sur les roues d’aluminium : l’aérodynamisme grâce à un profil plus profond et le poids réduit font en sorte que l’on peut sauver plusieurs précieuses secondes, voir quelques minutes sur quelques heures ou, encore, sauver de l’énergie pour avoir une fin punchée. J’ai eu la chance, grâce à bicycles Quilicot, de pouvoir essayer un ensemble de roues Enve SES 2.2, des roues de grimpeur, ultras légères et avec un profil de 25 mm. Ces roues sont parfaites pour ce type de défi!
- Les vêtements
En 2018, on se les est gelés au départ. Il faisait 4 degrés. Je n’avais que des arm warmers, comme la responsable des communications de l’événement me l’a dit par après, j’étais habillé comme un gars de la ville qui était prêt pour une température de la ville. Cette année, j’ai pris mon plus beau et mon plus confortable kit, mais j’étais aussi prêt pour le plan B, C et D en cas de catastrophe métrologique! J’ai étudié la météo et on y annonçait de la pluie, du vent et les températures changeaient tous les deux jours. Je n’ai pas pris de chances, dans mon sac, il y avait : des arm warmers, des leg warmers, une veste, un imperméable, des shoe covers, un bonnet, des lunettes de soleil, des lunettes claires. Bref, peu importe l’éventualité, j’aurais pu affronter Dame Nature pendant le défi.
- L’alimentation
Encore une fois, tout est une question de planification. L’idée était de ne pas manquer d’énergie, donc de nourriture, et ne pas avoir de problème de digestion liée à un produit que je ne connais pas, autrement dit, que mon pauvre petit corps à l’effort n’aurait pas apprécié. J’avais donc amené deux barres, un gel et un sac de jujube, des produits que j’avais déjà mangés lors d’entraînements à haute intensité, dans des circonstances similaires. - La stratégie
C’est quand même essentiel d’avoir un bon plan de match si on veut atteindre ses objectifs. J’ai donc décidé de bien gérer mon effort en gardant un assez d’énergie pour la fin, donc ne pas tout donner au début avec un peloton trop rapide, ne pas tout donner dans les segments Strava et ne pas me brûler dans les montées avec certaines personnes qui gunnait comme si leur vie en dépendait. Une partie intégrante de mon plan de match était de suivre ou m’accrocher à un peloton et profiter de la draft, plutôt que de me retrouver vent de face pendant plusieurs dizaines de kilomètres, parce que le travail d’équipe, c’est beaucoup mieux! - Le Transport
Cette année, je voulais être confortable, avoir de la place pour mes amis de peloton et moi, spécialement avec la pluie qui était initialement annoncée. J’étais au volant du nouveau Ford Expedition 2020. Avec ses 171.9 pieds cubes d’habitable, on a eu une préparation confortable et relax, digne du bus des pros.Pour le retour, comme le chemin entre le Parc de la Mauricie et chez moi prend environ 2h30, j’ai l’habitude de me garder un peu d’énergie, question de ne pas manquer de concentration et causer un accident. Le Ford Expedition 2020 est équipé d’une série de technologies rendant le véhicule ultra sécuritaire en cas de déconcentration du conducteur. Par exemple, le Système de suivi de voie qui avertie le conducteur qui se décalerait de voie en faisant vibrer le volant ou en indiquant avec des témoins lumineux le faux-mouvement et ramène le véhicule si le changement de voie est involontaire. Le régulateur de vitesse adaptatif ralenti à l’approche d’autres véhicules gardant une distance sécuritaire entre les véhicules et si je ne pilotais pas avec l’aide du cruise control, l’assistance précollision avec détection des piétons et avertisseur de collision frontale de préviendrait d’un accident en faisant clignoter une lumière rouge sous le par brise.
Bref, avec la tranquillité d’esprit pour le retour, je pouvais tout donner sans avoir à me soucier de la conduite du véhicule et sachant que ce dernier veillait sur moi, les autres passagers et les autres usagers de la route en cas d’une petite distraction.