Les événements cyclistes sont plus populaires que jamais, ici, comme ailleurs, et on voit de plus en plus de règlements d’événements  » don’t be a dick « … Ne soyez pas un connard. Big Red Gravel Run, Rasputitsa ou Rad Race ont de telles règles dans leur code de vie. À ce jour, ce que cela peut bien vouloir dire ne semble toujours pas trop clair pour plusieurs, alors j’ai pris quelques comportements qui irritent la communauté au plus haut point afin que les gens avec peu de savoir-vivre en communauté puissent changer avant la prochaine saison.

Huit comportements à ne pas adopter dans un événement cycliste

Le cheap du feed zone

On a tous vu ça, une personne qui arrive au feed zone et se remplie comme s’il était au buffet. Un participant qui, sans aucune considération pour les autres participants, prend tout ce dont il a besoin pour le reste de la saison plutôt que de se limiter au reste de l’événement.

Le cycliste trop sérieux

J’aime la communauté cycliste, la camaraderie, les discussions. C’est un des rares moments où on est super vulnérable, tu ne peux pas mentir ou porter un masque. Quand tu es cassé, droppé ou bonké, tu es largué et tu ne peux pas t’en cacher. Par contre, il y a toujours un ou une 

Le suceux de roue

La personne qui a toujours une bonne raison de ne pas prendre de relais, de rester à l’arrière, mais qui trouve miraculeusement le moyen de s’accrocher et qui parfois trouve même le moyen de sprinter pour la 80e position ou partir en break à 1 km de la fin, laissant le peloton qui l’a trainé jusque là.

Le cycliste perdu

La personne qui n’a aucune idée du chemin, qui n’a pas de GPS, qui ne voit pas les pancartes… La personne qui se fie un peu trop sur les autres. Cette personne se retrouve particulièrement dans les événements de gravel.

Le cycliste avec une mécanique défaillante

Probablement mon préféré, petit cousin éloigné du cheap du feed zone, ce dernier fait faire ses mises au point mécaniques par le mécano de l’événement. Ce type de cycliste est souvent reconnaissable au son : une chaîne qui grince, couine ou saute, des freins qui crient ou frottent, des roulements à billes qui craquent.

Le cycliste qui pointe tout et rien

Il y a aussi le cycliste légèrement insécure qui pointe tellement tout : craques, mini trous, obstacles imaginaires, qu’il devient plus dangereux que sécuritaire.

Le riche du peloton

Il arrive en Porsche, possède un vélo à 15 000 $, porte un kit qui coûte le prix de mon paiement hypothécaire mensuel et a toutes sortes de gadgets dont il te parle, comme si c’était bien normal, tout en te poussant des craques comme : « Quoi? Tu n’as pas installé le nouveau groupe Campagnolo Super Record 12 vitesses EPS ? C’est un 7 000 $ tellement bien investi. Un game changer!  » 

Le coach/mansplainer

Je vis une relation amour-haine avec ce dernier, j’aime les bons conseils d’experts basés sur la science du sport, mais, trop souvent venant, le coach est un petit Joe connaissant qui te donne sa recette personnelle de cycliste n’ayant jamais fait mieux que la 100e position dans un gran fondo.

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