Le 10 août dernier avait lieu la troisième édition du Big Red Gravel Run, une course de gravel bike longeant la rivière Rouge, dans les Laurentides. J’avais déjà écrit sur le sujet sans avoir participé. Ayant vu les photos sur les réseaux sociaux et les vidéos sur le site, j’avais vraiment le goût de m’inscrire et partager cette découverte avec les lecteurs. Aujourd’hui, je peux dire que c’est fait!
Dans la vie, je m’obstine toujours à vouloir retourner aux mêmes endroits et m’inscrire aux mêmes événements : que ce soit pour me dépasser, refaire les mêmes défis, voir si je peux battre mon propre temps, revoir les paysages ou revivre les moments forts. Je compte donc me réinscrire l’année prochaine, mais cette fois, autre que mes tocs de cyclistes.
Voici pourquoi je compte me réinscrire au Big Red Gravel Run!
C’est un pas pire défi (lire hors de ma zone de confort)
Chaque année, je fais une sortie de vélo de montagne, quelques sorties de fat bike et une course de cyclocross. Je ne suis pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier de cycliste tout terrain. Le tracé du Brig Red Gravel Run m’a sorti de ma zone de confort : routes de campagnes, routes de terre battue, routes de roches, mais surtout l’Oasis : quelques kilomètres de sentiers très techniques, dignes de sentiers de vélo de montagne (voir la vidéo à partir de 1:25).
C’est comme le MMA du cyclisme
Quand l’UFC a été créé, les dirigeants voulaient faire un tournoi permettant de confronter différents styles d’arts martiaux et sports de combat dans des règles libres. En jasant avec les autres participants, ceux venus du vélo de route trouvaient le tracé trop technique et ceux venus du vélo de montagne trouvaient le tracé trop roulant. Bref, on avait droit à une saine compétition sur terrain neutre, parfois technique, parfois roulant, où tous les participants ne l’ont pas eu facile. Bref, l’an prochain, je reviens avec des amis, adeptes de vélo de montagne, et on détermine qui est le meilleur.
C’est jeune et dynamique
En tant que bon millénial, j’aime les événements qui me ciblent, avec un coolness factor, une vibe qui sort de l’ordinaire, du beat, il faut que ce soit Instagrammable. C’est exactement pourquoi j’ai tant aimé le Tour de Friends de Rad Race. Je ne veux pas nécessairement un jersey et un souper à l’italienne quand je termine. Je veux que l’on me vende du rêve et une expérience hors du commun, et c’est exactement ce que l’organisation a réussi à faire.
Les gens sont tellement gentils
Je gardais cette raison pour la fin. Sérieusement, les organisateurs sont vraiment smath. Un des organisateurs remet en personne une canette de bière à chaque cycliste passant le fil d’arrivée, le félicitant et le remerciant d’avoir choisi de participer à son événement, alors qu’un autre se promène parmi les cyclistes discutant et leur demande comment ils ont trouvé l’expérience, s’ils ont aimé et les commentaires. Sérieusement, il y a quelque chose de magique avec le lien qu’ils tissent avec les participants. Les gars sont fiers de leur événement, veulent que tout le monde ait du plaisir. Bref, chapeau les gars! à l’an prochain.