L’organisation Rad Race avait un grand rêve, il y a trois ans, lorsqu’ils ont organisé la première édition du Tour de Friends : traverser les Alpes avec 400 amis de la communauté cyclistes et offrir la chance à des amateurs de cyclisme de vivre l’expérience que les pros vivent lors de tours.
J’avais entendu parler des précédentes éditions par l’entremise du Youtuber Francis Cade et après quelques consommations, un froid samedi de février, j’ai décidé de m’inscrire et de faire du Tour de Friends III mon défi pour 2019. Mon objectif était de parcourir les 664 km et 11 757 mètres d’élévation, traverser les Alpes et les Dolomites à vélo et surtout, ne pas arriver dernier. C’est donc seul, mon unique potentiel allié dans cette aventure ayant décidé de finalement ne pas s’inscrire, que j’ai pris l’avion, afin d’avaler les kilomètres, affronter les montées difficiles et dévaler les longues descentes au menu.
Pour les curieux et fanatique d’organisation, voici ce qui était compris avec l’inscription, au coût de 1 050 Euros ou 1 400 $ Canadiens, pour les sept jours et six nuits que durent le Tour de Friends : tous les hôtels, les petits déjeuners, un cadeau de bienvenue (starter kit – voir la vidéo, probablement le plus généreux sac cadeau de l’histoire du cyclisme amateur), les soupers, le briefing des coureurs, le transfert des bagages, le support mécanique, la voiture-balai, la nutrition sportive, les ravitaillements, la fête à la fin de l’événement et le transport de Feltre à Augsburg.
Bien que je croyais que j’allais être seul pendant les cinq étapes de cette aventure, j’ai été surpris de voir comment Tour de Friends portait bien son nom et plusieurs nouvelles amitiés se sont créées, et ce avant même la première étape et jusqu’à la ligne d’arrivée, à Feltre.
J’imagine qu’outre la bonne vibe du groupe, le fait d’être un petit groupe qui passe à travers cet Alley Cat par étapes à travers quatre pays (Allemagne, Autriche, Suisse et Italie), jour après jour, affrontant le dénivelé, les kilomètres, les coups de soleil, la pluie, le froid, les chutes, l’entraide, la soif, faits en sorte que des liens se sont créés!
En gros, c’était l’événement d’une vie, un gros défi, mais aussi des paysages à couper le souffle et une organisation rodée au quart de tour et sans défaillance. En gros, on n’avait pas à se poser de question. Chaque matin, après avoir mangé, on déposait notre sac à la ligne de départ (pour une semaine, notre vie devait entrer dans un sac à dos), on prenait le départ, roulait pendant quelques heures, arrêtant à un ou deux check points pour récupérer des estampes afin prouver que nous avions bien parcouru l’étape et amasser de la nourriture et des boissons pour se ravitailler, arrivait à la ligne d’arrivée où nous récupérions notre sac, nous mangions, puis nous allions à l’hôtel pour profiter des installations et dormir. Parlant de l’hébergement, c’était au-dessus de toutes attentes. Nous avons logé dans trois hôtels quatre étoiles (avec spa, piscine, sauna, buffet), un hôtel trois étoiles (Ibis), un gîte et une résidence universitaire, moi qui croyais que nous n’allions n’avoir que des hôtels d’entrée de gamme que l’on retrouve en région. J’ai été très agréablement surpris.
Pour en savoir plus sur mon aventure outre-mer, voici une petite vidéo résumant ces sept jours d’aventure européenne.
Si jamais vous avez de l’intérêt pour l’événement, sachez que l’événement se déplace en Colombie en 2020. Pour en savoir plus: http://www.rad-race.com/rad-race-tdf4-colombia/rad-race-tdf-iv-2020-downpayment