Les propriétaires de magasins de vélo sont, la plupart du temps, des entrepreneurs locaux, des passionnés et des leaders du cyclisme local qui ne compte pas leurs heures, ni leur niveau d’implication dans la scène local. Ils sont extrêmement généreux avec leur communauté avec des commandites, de l’organisation d’événements ou la fondation de clubs, mais en adoptant certains comportements, une poignée de cyclistes peuvent facilement devenir la plaie du magasin local.
Cet article est basé sur des faits vécus par des conseillers, techniciens et propriétaires de magasins de vélo.
Voici quelques comportements à éviter si vous ne voulez le désagrément de votre magasin de vélo.
Magasiner pour acheter en ligne
Aller en magasin, essayer des produits, regarder la marchandise, se faire conseiller ou avoir des réponses à ses questions pour mieux aller acheter en ligne n’est pas la bonne façon de faire. Les magasins locaux doivent payer pour leur inventaire, leur personnel et leurs coûts fixes (loyer, électricité, assurances, etc.) et ce n’est pas en utilisant les ressources sans jamais consommer qu’ils resteront en affaires.
C’est bien de vouloir acheter en ligne, si vous voulez le faire, allez sur les forums, blogues et magazines pour l’étude des produits et si vous voulez voir les produits « en vrai » ou poser les questions il suffit d’aller dans les pop-up store des marques, les activations, les salons et expositions.
Pour profiter de l’expertise d’un conseiller en magasin, achetez en magasin.
L’emprunteur d’outils
Les tutoriels montrant comment faire les réparations sont très populaires sur le web. La chaîne YouTube de Park Tool vous aidera à réparer n’importe quel vélo, peu importe le bri ou la condition dudit vélo. Si vous voulez le faire vous-même et que vous n’avez pas les outils, plusieurs ateliers communautaires peuvent vous fournir l’espace et le nécessaire pour accomplir votre mission. Par contre, les magasins de vélos font une bonne partie de leur profit à l’aide de l’expertise de leurs techniciens. C’est correct de faire sa mécanique soi-même il faut juste pas demander le beurre (outils) et l’argent du beurre (sans payer les frais) de votre magasin local.
Négocier des rabais
Les soldes sont fréquents, spécialement hors saison : en septembre, au Black Friday, aux soldes d’Après-Noël ou lors des salons de début de saison, mais il semble qu’avec l’avènement de l’internet, plusieurs utilisent les comparaisons de prix pour se faire faire de petites ventes privées et faire baisser les prix en négociant.
Étrangement, je n’ai jamais vu personne négocier dans les magasins grandes surfaces, les boutiques de vêtements ou à l’épicerie. C’est juste étrange de se dire qu’on peut le faire au magasin de vélo. Bref, utiliser la menace d’aller en ligne ou dans une autre boutique pour se négocier un prix, ça frôle la malhonnêteté.
Exiger une garantie qui n’est pas applicable
Avec l’accessibilité croissante au marché de seconde main : Kijiji ou Facebook Market, de plus en plus de vélos se trouvent une seconde vie, plutôt que de finit au dépotoir. C’est super! Avec ce phénomène, plusieurs cyclistes pensent que la garantie du fabricant passe par n’importe quel magasin vendant la marque, même si ledit vélo n’a pas été acheté au magasin. Certains vont même jusqu’à faire une scène en magasin en cas de refus. Pourquoi un magasin devrait payer une réparation ou une mise au point pour un vélo vendu chez un compétiteur? Au même titre, vous ne pouvez rapporter des jeans Levi’s achetés au La Baie dans un magasin L’Équipeur. Vous pouvez demander de l’aide ou demander à communiquer avec le représentant des ventes de la marque, mais exiger qu’un commerçant honore la garantie d’un autre magasin est un peu tiré par les cheveux, peu importe l’industrie ou le domaine.
Bref, vous travaillez en magasin? Dites-nous dans la section commentaires quelles sont vos pires expériences avec des consommateurs.