Pourquoi je roule tubeless en vélo de route

La technologie tubeless n’a rien de nouveau. Les pneus de voiture fonctionnent de cette manière depuis belle lurette et dans le monde du cyclisme hors route (montagne), ce système existe depuis plus d’une décennie et est largement adopté par la communauté. Presque tous les vélos gravel sont maintenant livrés avec des roues et des pneus dits tubeless ready (compatible), mais sur la route, l’adoption est plus lente et difficile, bien que ce type de pneu connaît actuellement un véritable essor.

Cette année, HLC aide le blogue dans ses expériences en fournissant du matériel. Je les ai donc approchés afin d’obtenir leur aide afin de tester un montage tubeless en vélo de route et parler de mes impressions sur le blogue. Après deux mois et près de 2 000 km. Je vous partage mes impressions!

Le choix de l’équipement pour ma conversion tubeless:

J’ai d’abord choisi des pneus Pirelli P ZERO™ Race TLR un pneu rapide, mais adhérent lors de conditions humides, résistant aux crevaisons (grâce à la technologie TechWALL+ Road) et surtout léger. Après 2 000 kilomètres, ils ne sont pratiquement pas usés et je dois avouer qu’ils sont très confortables, comparativement à d’autres pneus que j’ai eu dans le passé. Je suis fortement impressionné par la qualité de ce pneu!

Tubeless en vélo de route


J’ai ensuite commandé un kit de conversion Muc-Off pour route qui contient tout le nécessaire pour convertir une paire de roues tubeless ready : une roulette de fond de jante tubeless Muc-Off, 2 valves tubeless noires et 2 sachets de scellant Tubeless No Puncture Hassle. Il s’agit du même kit que j’ai utilisé lors de la conversion de mon fat bike l’hiver dernier.

Voici le résumé de mon expérience tubeless en vélo de route.

Plus de confort

Le confort est le mot de l’heure. Ce n’est plus un secret less is more avec la pression d’air. Fini l’époque où l’on essayait de mettre 125 lb de pression dans ses pneus. Maintenant qu’on sait que plus de confort signifie plus rapide, le tubeless est un outil incroyable. Une fois converti, vous ne risquez pas de faire pinch flat. Le calculateur de pression de SRAM me conseillait 75 lb en avant et 70 lb en arrière. J’étais extrêmement peu confiant avec de bons vieux tubes, mais en tubeless, je pars l’esprit en confiance et c’est vrai que c’est très confortable.

En l’autoréparation des crevaisons

En 2019-20 j’ai été très malchanceux. J’ai eu quatre crevaisons (à croire que les rues n’ont pas été nettoyées pendant la pandémie), soit 3 fois plus de flats que dans les six années précédentes. Chanceux comme un quêteux, chacun de ces flats est arrivé sous la pluie, lors de canicules, au gros soleil, ou encore l’hiver à -10 degrés Celcius. Par conséquent, je ne veux plus me faire ch*&%. Le tubeless est donc mon ami.


Le scellant, qui se trouve à l’intérieur du pneu, scelle les petits trous. Le pouvoir de l’autoréparation est un avantage inestimable, en particulier sur les longs trajets, bien qu’une chambre à air de rechange soit toujours un essentiel en cas de crevaison catastrophique.

Plus performant…

Mon nouveau set up est plus léger. Avec des pneus qui ont sensiblement le même poids, je me suis retrouvé à sauver 90g par montage tubeless : bien qu’avec une chambre à air ultra légère je ne serais pas gagnant sur le poids, en ajoutant 60g de scellant et retirant une chambre à air en caoutchouc noir de 150 grammes, je sauve au total 180 grammes sur le poids total du vélo.

La résistance au roulement est également améliorée par rapport au montage avec un tube, à ce que l’on dit. Bien que je n’ai pas ressenti cet effet, la chambre à air et le pneu étant deux produits distincts qui se frottent l’un contre l’autre lorsque l’on roule, il y a friction et résistance. La chambre à air étant manquante, on s’éviterait cette perte d’énergie.

Pas aussi compliqué qu’on le dit!

Enfin, le montage est souvent polarisant au sein de la communauté. Je suis un horrible mécano et ce n’était pas aussi compliqué que je l’aurais cru de faire le montage. Il suffit de prendre son temps et de s’appliquer au moment de mettre le fond de jante. Pour ce qui est du pneu, je n’ai eu aucun problème à installer mes pneus Pirelli P ZERO™ Race TLR sur mes roues. Je vais possiblement sacrer avec une autre marque au prochain montage, mais pour l’instant, j’ai été très agréablement surpris.

Le plus gros défi a été de trouver un compresseur pour asseoir le pneu sur la jante (sachez que vous pouvez le faire avec une cartouche de CO2 ou une pompe spécialisée).

Bref, je ne crois pas retourner de sitôt en arrière dans le monde de la chambre à air. Je suis conscient que comme pour le débat disque VS étrier, tubeless VS tube est un schisme au sein de l’église du cyclisme sur route, alors si vous voulez en débattre, je vous invite dans la section commentaire pour en parler.

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Une réflexion sur “Pourquoi je roule tubeless en vélo de route

  1. Salut
    En terme de prix, ce que tu as testé, tourne autour de combien?
    Penses-tu que la durabilité du Pirelli soit plus longue qu’un pneu « normal »?
    Cheer
    T

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