Le véganisme est tendance pour plusieurs raisons : le bien-être des animaux, pour des raisons environnementales ou pour des raisons de santé. On sait que l’alimentation végane peut voir une influence sur le taux de cholestérol, la pression artérielle, les risques de problèmes cardiaques ou la perte de poids.
De plus en plus d’athlètes, de tous sports confondus, se tournent vers le véganisme afin d’y retrouver des gains marginaux. Venus Williams, Lewis Hamilton, Nate Diaz ou Colin Kaepernick sont des exemples très concrets d’athlètes qui ont une alimentation à base de plantes. Le documentaire The Game Changers a d’ailleurs mis en lumière le phénomène (de façon très sensationnaliste) et fait changer l’avis de plusieurs sur le sujet (bien que ce film soit relativement controversé).
Du côté de notre sport préféré, le cyclisme, Adam Hansen (route) et Frans Claes (vélo de montagne) sont de beaux exemples de cyclistes qui ont délaissé l’alimentation omnivore.
Voici quelques raisons qui poussent les athlètes de sports d’endurance à se tourner vers le véganisme.
Pour fonctionner, nos muscles ont besoin de carburant. Lors d’une activité physique d’endurance, notre organisme utilise principalement les glucides. Il convient donc de faire le plein et les régimes à base de plantes sont généralement plus riches en glucides que les régimes omnivores.
Les véganes consomment plus d’antioxydants que les omnivores. Cette consommation accrue d’antioxydants aide à neutraliser les radicaux libres, qui entraînent la fatigue musculaire, rendant l’athlète plus endurant et aidant à récupérer plus rapidement.
Par où commencer si on est sportif et que l’on veut essayer le véganisme?
Les sources d’informations ne manquent pas et de plus en plus de livres de recettes très équilibrées sont sur le marché. L’un deux, faits par des nutritionnistes et certains même dédié aux sportifs et athlètes en tout genre, comme le livre Recettes véganes pour gens actifs (KO Éditions) par Nicolas Leduc-Savard (nutritionniste du sport) et Vavier Desharnais (nageur bad ass).
Ce que j’aime de ce livre…
- Il y a beaucoup de contenu éducatif. Plusieurs sections répondent à des questions que l’on peut se poser en tant qu’omnivore en transition ou que l’on se pose en tant que sportif ou athlète. Je possède trois livres de recettes pour sportifs et aucun d’entre eux n’est aussi informatif que Recettes véganes pour gens actifs.
- Les recettes sont savoureuses (assez) simples et diversifiées. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi excité par un livre de recettes. Lorsque je l’ai feuilleté, je voulais tout essayer. D’ailleurs voici mon top 5 après deux semaines : le gruau overnight Forêt-Noire, les barres tendres, le pudding pré-workout, la salade d’orzo, le sushi-sandwich.
- Les recettes sont classées : préentraînement, à l’effort et post entraînement. Si comme moi vous manquez d’inspiration pour vos petits-déjeuners / collations préentraînement, que vous voulez vous libérer de collations sportives industrielles ou des repas sains et simples vous apportant tous les nutriments nécessaires à la récupération, je crois que ce livre est pour vous.
J’étais si inspiré que je me suis lancé le défi de faire un mois végane (que j’ai lamentablement échoué en finissant les croquettes de poulet de mon fils au jour 2 du défi… un oubli).
Si comme moi vous êtes curieux, voici un podcast que j’ai fait avec le coauteur du livre, Nicolas Leduc-Savard (nutritionniste du sport).