Alors que le nombre de cas de COVID-19 continue d’augmenter partout au Canada, les provinces mettent en œuvre diverses stratégies et tactiques afin d’enrayer la propagation. Au Québec, cela a inclus la fermeture ou la réduction des heures d’ouvertures de certains commerces jugés non essentiels. À cette mesure de confinement plus sévère, les gouvernements vont toujours garder quelques exclusions à leurs méthodes d’éradications de la propagation : les services et commerces jugés essentiels comme les épiceries, les pharmacies, les services de premiers répondants, les services de santé, le transport en commun, etc.
Un type d’entreprises doit encore se battre pour faire reconnaitre son statut «d’essentiel» : les boutiques et ateliers de vélos.
Alors que chez nos voisins du Sud, Philadelphie et la Californie ont reconnu un tel statut aux magasins et ateliers, la bataille n’est pas gagnée partout. New York, qui vient tout juste de se lancer dans la guerre au COVID-19, ne les a pas reconnus comme essentiels. Avec le spectre d’un confinement plus sévère qui se confirme chez nous, au Québec, il faut faire valoir nos arguments afin de garder ce service essentiel pour une partie de la population offrant des services essentiels pendant la crise. Bien certainement, il faut que cette ouverture, comme celle des autres services essentiels soir encadrés avec des mesures de sécurité et d’hygiène renforcées.
Voici pourquoi on croit que les boutiques de vélos devraient être reconnues comme des services essentiels!
Deux poids, deux mesures avec l’automobile
L’auto est encore la reine des transports en Amérique du Nord. Personne ne sera surpris que dans la plupart des endroits où il y a un lockdown sévère, les garages, ateliers mécaniques pour automobiles et les stations-service sont automatiquement inclus dans la liste des commerces et services essentiels. Ma grand-mère disait «si c’est bon pour pitou, c’est bon pour minou». Les usagers du transport actif, comme les usagers de l’automobile, ne devraient pas avoir à limiter leurs déplacements en cas de bris, spécialement qu’ils utilisent un moyen de transport qui est très axé sur la distanciation sociale (le vélo c’est solo, sauf en tandem).
Adoption massive du vélo dans les grands centres
Partant de la logique que la transmission des maladies, à distance égale entre les gens, est généralement plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur : le phénomène est simple, si une personne tousse ou éternue, des gouttelettes atterrissent sur les objets que les gens touchent, puis les gens se touchent le visage, plusieurs usagers du transport en commun ont donc décidé de troquer leur passe de bus ou métro pour un vélo, afin de se protéger (la fameuse distanciation sociale).
Dans les grandes villes, on a enregistré une hausse des déplacements à vélo depuis le début de la crise, nyc.streetsblog.com citant une augmentation de 25% des déplacements à New York. Ces nouveaux cyclistes urbains, débutant ou renouant avec la pratique, auront assurément besoin de services et de produits dans un avenir rapproché afin de poursuivre leurs déplacements. Il faudra donc que quelqu’un leur offre les services ou que les objets soient disponibles sur le marché.
Bref, nous croyons fermement que dans les grands centres du Québec, nous avons besoin de nos magasins de vélo afin d’assurer le transport de milliers de personnes pendant cette crise sans précédent.
Plusieurs propriétaires responsables ont d’ailleurs déjà mis en place des mesures d’hygiène supplémentaires comme la fermeture au public sauf sur rendez-vous, le nettoyage des mains obligatoires à l’entrée de leur boutique et fréquemment pendant les quarts de travail, une distance de sécurité à respecter entre les employés et les clients, la désinfection fréquente des surfaces de travail, la multiplication des moyens de communication numériques afin de limiter les contacts en personne, la mise en place de la livraison gratuite en ligne et une limite d’un client présents en même temps à l’intérieur des magasins lors des rendez-vous.
Si vous êtes d’accord, je vous invite à partager l’article afin de sensibiliser un maximum de personne.
Tout a fait d’accord avec cet article.
Je l’ai partager et demander a tout les usagers de ma page facebook de ma boutique de velo de la partager aussi.
Effectivement le cyclisme demeure un outil de distanciation social réactif car il est aisé de se détourner des rencontres et d’emprunter des chemins peu fréquentés..en solo bien sûr !