Avec la saison UCI WorldTour qui commence, nous avons eu Antoine Duchesne au bout du fil afin de parler de sa préparation, de ses objectifs et de ce qui l’attend au cours des prochains mois.
Il a pris le temps de répondre à nos questions, de la France, un peu avant sa participation à l’Étoile de Bessèges.
Sa préparation
Chaque année, il fait un bilan de l’année précédente et regroupe les objectifs qu’il désire atteindre ainsi que les faiblesses qu’il désire corriger. L’idée, c’est de bien se préparer et d’avoir un plan d’entraînement solide qui permettra de ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé.
Cette année, la particularité est qu’il n’est pas revenu au Québec entre le camp d’entraînement avec son équipe (Groupama-FDJ) en décembre et le début de sa saison en janvier. Le but était de rouler plutôt que de trop profiter des copieux repas des Fêtes et d’éviter la cassure que provoque le retour à la maison, dans le froid et dans la neige. Il a donc profité de deux semaines de travail aux îles Canaries, retrouvant la forme étape par étape plutôt que de tout faire d’un coup en janvier. De son aveu, il s’agit d’une structure payante dans le long terme, établissant solidement les fondations de sa forme physique. Selon lui, une saison, c’est comme une maison. Ça prend des fondations solides. Si c’est bâti tout croche au début, ça finit vraiment très croche à la fin de l’année.
Son premier test s’est d’ailleurs avéré payant, avec des résultats très satisfaisants au Grand Prix Cycliste la Marseillaise, bien que ce n’était pas si facile cette année. Le vent a joué les trouble-fêtes.
Ses objectifs
Il prévoit répondre présent pour son équipe pendant les grosses périodes plutôt que se concentrer sur un ou des événements précis. Il donne en exemple son rôle de soutien lors des dures classiques. Mars et avril seront des mois importants pour lui, mais il y aura aussi le Giro d’Italie, en mai, où il y aura 6 à 8 possibilités de sprint et où il faudra être en grande forme pour garder le sprinteur de l’équipe en bonne position et bien travailler pour lui.
Il semble très en confiance, nous mentionnant que tout ça repose sur une bonne préparation physique et mentale, ce sur quoi il travaille d’arrache-pied en ce moment.
Ce qui l’attend
Si vous voulez le voir performer dans son maillot unifolié, car oui, il reste le fier porteur du maillot de champion canadien encore pour quelques mois, voici les courses qu’il a à son agenda au cours du printemps. Tout pourrait changer pour une foule de raisons, mais disons que les courses de février et mars sont « coulées dans le béton ».
- Tour de Provence
- Omloop Het Nieuwsblad
- Grand Prix Industrie
- Strade Bianche
- Brussel-Kurne
- Paris–Roubaix
- Tour des Flandres
- Milan-San Remo
- Amstel Gold Race
- Giro d’Italie
Si tout va bien, nous espérons aussi le revoir à Québec et Montréal pour les Grands Prix Cyclistes.
Bref, comme nous avons peu de couverture du cyclisme WorldTour dans les médias, de ce côté-ci de l’Atlantique, si vous voulez connaitre les développements et l’évolution de sa prochaine saison, suivez-le sur Facebook et Instagram.