Images par Gophrette Power.
Le cyclocross est de plus en plus populaire au Québec. La popularité de la série Maglia Rosa et du cyclocross urbain Montréal est un bon exemple de la montée en popularité de la discipline dans la belle province. Autre preuve que le cyclocross se porte bien au Québec, il y a émergence d’athlètes sur la scène professionnelle. Maghalie Rochette, championne canadienne de cyclocross 2016 (pour voir les images des Championnats canadiens de cyclocross 2016), est un des beaux exemples de la réussite des Québécois en cyclocross. Nous nous sommes entretenus avec elle pour en savoir plus sur ce qui l’a poussée vers ce sport et ses objectifs à court et long terme.

Ce qui pousse une Québécoise vers le cyclocross
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle avait choisi le cyclocross, sa réponse fut étonnante. Après avoir commencé en vélo de montagne et avoir poursuivi dans le monde du triathlon, une amie lui a parlé de l’idée de s’inscrire à une course de cyclocross. C’est sans hésiter que l’athlète de St-Jérôme s’est achetée un vélo et s’est lancée dans l’aventure. Dès cette première course, elle est tombée en amour avec le cyclocross. L’esprit festif de la discipline, le côté exigeant et le fait de recevoir une bière sur le podium l’ont séduite.
Passer pro du cyclocross et persévérer
Après une année de course qu’elle qualifie de plus ou moins sérieuse et une année passée aux États-Unis qui s’est conclue aux championnats du monde, elle signe un contrat pro en 2014. La première année fut un choc. Selon ses dires, elle a mangé la claque. Le niveau était haut et les autres filles étaient rapides, mais de temps en temps elle avait une course qui satisfaisait ses attentes. Coursant contre les meilleures athlètes de sa discipline et apprenant de l’expérience des vétérans, elle voyait une progression rapide et très satisfaisante.
Le future de Maghalie Rochette
À court terme, elle se concentre sur les championnats du monde de cyclocross 2017, en janvier prochain et la saison de vélo de montagne qui débutera en mars.
À plus long terme, elle désire grimper les échelons du cyclocross : elle désire monter au classement et atterrir sur le podium de la coupe du monde de cyclocross. Autre objectif sur qu’elle a sur sa liste : se tailler une place sur l’Équipe olympique canadienne en 2020 en vélo de montagne, puisque le cyclocross n’est pas une discipline olympique.
CX Fever
Pour Maghalie, le cyclocross a été une piqûre, une fièvre qui se propage et se partage. C’est suite à sa saison 2014 qu’elle a voulu partager avec le reste des Québécois la fièvre du cyclocross. Elle voulait partir un mouvement : CX fever. Elle a produit une série de t-shirts avec un sympathique piment festif. C’est ensuite que sont venus les bas, qui sont toujours en vente sur son site. Si vous voulez partager la mode, faites comme nous, achetez une paire!
