Les gravel bikes sont très rapidement devenus la dernière coqueluche d’une partie de la communauté cycliste, passant d’une nouveauté marginale sur le marché, un vélo entre deux catégories traditionnelles, à un segment de l’offre de la plupart des grands fabricants de vélo. Plusieurs ne comprennent pas leurs utilités. Voici les détails de cette nouvelle espèce!
Il y a trois concepts au cœur des gravel bikes : l’adaptabilité, la polyvalence et la robustesse. Ces vélos sont des Jack of all trade. Ils se rendent partout où vous voulez aller, sans avoir de spécialité.
Ce qui différencie le gravel bike des autres vélos? Ils sont généralement équipés de freins à disque pour une meilleure capacité de freinage. Ils ont de larges pneus (40 mm de large plutôt que 23 à 28 mm pour votre vélo de route) pour offrir une meilleure stabilité.
Ils ont une géométrie adaptée pour la route, comme pour les sentiers : que ce soit des sentiers de gravier ou de terre battue. Le bottom bracket (jeu de de pédalier) est généralement un peu plus bas que sur un vélo de cyclo-cross. Les gravel bikes sont également conçus avec des empattements plus longs, afin d’augmenter la stabilité, le confort sur la route et hors route lors de longues distances.
Contrairement à un vélo de route, sur lesquels les freins sont à étrier, à cause de la largeur des pneus, les gravel bikes ont généralement des freins à disque ou des freins à cantilever.
L’essai routier / hors route… Les pour et les contres
Sur l’asphalte, il y a un peu plus de résistance qu’avec votre vélo de route. Les pneus étant plus large et ayant de rainures, il vous faudra plus d’énergie pour déplacer votre monture.
Sur les sentiers, la pression des pneus étant beaucoup plus faible que sur votre vélo de route (40 psi pour un gravel bike versus 100 psi pour un vélo de route), le confort est décuplé.
Pour qui ce vélo est fait :
Que ce soit sur ou hors route, si vous ne cherchez pas la performance et la vitesse, mais bien la stabilité et le confort, il se peut que ce le gravel bike soit le vélo pour vous.
Le cycliste urbain – En ville, avec les nids de poule, les craques et les rues mal entretenues, les pneus larges, mais mieux adaptés à la route que les pneus de vélo de montagne, riment avec stabilité et confort.
L’explorateur – Le cycliste qui cherche à rouler, peu importe le lieu, peu importe la destination, peu importe le chemin à prendre. Le gravel bike est polyvalent et pourrait être une bonne option pour un cycliste qui ne veut pas se limiter.
Le cycliste sur route à la recherche du confort – Vient un moment, dans une vie, où on ne cherche plus la performance, mais le plaisir de sortir sans compromettre son confort. C’est pour cette raison qu’un amateur de vélo de route pourrait migrer vers le gravel bike.
Vous avez essayé ces montures? Dites-nous ce que vous en pensez dans la section commentaires.
Le choix de mon Gravel Bike s’est posé sur un Devinci Hachet fait au Québec. Contrairement au choix de mon vélo de route qui répond à des critères de performances et de hautes technicités, celui de mon vélo de gravier a été ” je m’achète un jouet pour jouer dehors n’importe quand et n’importe ou ” et ainsi me dire que tous les chemins sont possibles et déclivités accessibles qui ne manquent pas dans les Laurentides. Monté en Sram X1 pouvant être chaussé jusqu’en 40 mm et sellé en Power, mon Devinci bénéficie d’une incroyable stabilité sur des surfaces dégradées et caillouteux qui rappelle la véritable vocation de mon gravel bike : conserver sa pleine trajectoire sans sourciller même à 40 km/h en dehors du bitume avec toute la sécurité necessaire grace aux freins à disques indispensables.