Bien que plusieurs détracteurs qui se sont exprimés dans les médias et sur les médias sociaux n’aient pas constaté d’augmentation à l’oeil nu, la ville, elle, a fait ses devoirs, et ce, de façon plus rigoureuse en calculant de façon scientifique l’augmentation du trafic à vélo.

C’est grâce à une cinquantaine de compteurs permanents, de la firme Éco-Compteurs, installés un peu partout à travers la ville que l’administration municipale réussit à obtenir des données précises sur l’ampleur de l’adoption du cyclisme comme mode de transport à Montréal.

Pour le fonctionnement, question de confondre les sceptiques, les données sont collectées avec des boucles magnétiques situées sous la chaussée. Ces dernières détectent la roue d’un vélo qui circule au-dessus d’elles, grâce à l’émission d’un champ magnétique. Ce champ ne peut être détecté par la présence d’un véhicule moteur ou d’un piéton, ce qui le rend très précis. Enfin, les signaux sont acheminés à la compagnie par réseau cellulaire et compilé par la suite afin d’être rendu public.

Donc maintenant, la question qui brûle les lèvres. Y a-t-il eu plus de déplacement à vélo à Montréal? Oui. En moyenne sur les VAS (voies sécuritaires actives, les pistes cyclables élargies en réaction à la COVID-19), la ville a observé une augmentation de 36% du trafic cycliste.

Voici les variations (en %) de l’achalandage des pistes cyclables entre 2019 et 2020

  • Christophe-Colomb (VAS) : +90%
  • Parc Stanley (piste cyclable) : +77%
  • Rachel (VAS) : +52%
  • Pont Jacques-Cartier (piste cyclable) : +11%
  • Berri (VAS) : +5%

Les données ci-dessus sont issues du premier bilan de la ville, fin juillet 2020.

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