Paris-Roubaix est l’une des plus anciennes courses cyclistes. Elle a été créée en 1896. C’est une de nos courses préférées. Chaque année nous nous regroupons entre amis dans notre salon et nous regardons la course en gang, en mangeant des gaufres et en buvant de délicieux espressos ou des mimosas belges : de la bière blanche et du jus d’orange. Comme chez nous, au Québec, la course est diffusée de 7h à 12h. On se garde une petite réserve sur la petite bière de sportif de salon. Mais ce n’est pas la seule raison pourquoi nous aimons Paris-Roubaix…

Voici pourquoi nous aimons tant Paris-Roubaix :

La course est pour les durs de durs. On ne la surnomme pas l’enfer du Nord ou la dure des durs pour rien. C’est en avril. Il fait froid. C’est en pleine période de dégel. Les coureurs finissent souvent très boueux. Les pavés rendent le trajet très glissant et instable. Il faut être fait fort et être talentueux pour rouler dans de telles conditions.

Comme plusieurs courses qui ont vu le jour dans une époque lointaine, Paris-Roubaix se termine dans un vélodrome, mais contrairement aux autres courses mythiques, dont les premières années finales du Tour de France (1903-1967), Paris-Roubaix se termine toujours dans un vélodrome. Cet aspect donne du cachet à la course.

Bien que l’asphalte commence son apparition massive durant l’entre-deux-guerres, un petit groupe de passionnés, des irréductibles Gaulois, entretiennent les pavés afin qu’ils résistent à l’épreuve du temps et que nous puissions toujours avoir une course du pavé. Cette base de défenseurs de la course et de son trajet rend Paris-Roubaix s’assurent de garder dans un excellent état, et pour une longue période, l’un de ses principaux atouts : les pavés.

Enfin, la course est excitante, tout peut arriver, chutes, des trains, des échapées qui se rendent jusqu’à la fin. On sait quand et comment ça commence, mais bien malin celui qui peut prédire la fin…