Pour moi, peu importe votre pratique, il y a cinq essentiels que tout bon cycliste devrait avoir: un casque, des pédales et les chaussures (si vous achetez des pédales automatiques), des vêtements adaptés à vos besoins (en fonction de votre discipline), des sacs ou des sacoches ainsi que quelques outils pour des réparations de base.

Avec ces cinq items ça, vous serez en affaires pour rouler en ville, route, gravel, sur une bonne distance, fréquemment et seulement une fois que vous franchirez un volume annuel, en termes de distance, vous aurez de nouveaux besoins plus adaptés à votre pratique.
Mon essentiel numéro un est certainement le casque et aujourd’hui, je vous guide dans le choix de votre prochain casque de vélo.
Les critères de sélection de votre prochain casque de vélo
- La sécurité et la certification
- La fabrication de votre casque
- Un design adapté à votre pratique
- La bonne taille
- Le confort
Un casque de vélo certifié et sécuritaire
Les systèmes de protection
D’abord les casques modernes réduisent la décélération causant les commotions cérébrales. Une chute est une décélération soudaine. Je vous le confirme, le sol nous arrête net, fret, sec. Certaines technologies comme Rotexx, développé à Montréal par l’ETS en collaboration avec la marque québécoise Garneau ou MIPS développé en Suède, vont amoindrir l’effet de la décélération. Entre le moment de la chute et de l’impact, en une fraction de seconde, cette technologie aide à à rediriger les forces et à les éloigner de la tête. MIPS, par exemple, permet un mouvement de 10 à 15mm lors d’un impact, évitant la transmission de toute la vitesse à la tête.

Les normes de sécurité
Plusieurs normes de sécurité ont aussi été établies au fil des années pour garantir que les plus hauts standards soient rencontrés lors du design et de la fabrication. Avant de passer à la caisse avec votre futur nouveau casque, assurez-vous que vous y retrouvez une étiquette de l’une des organisations suivantes, afin d’avoir l’assurance d’être bien protégé : CSA International, ASTM, CPSC ou Snell B90/B95.
Virginia Tech Helmet Ratings
En collaboration avec l’Insurance Institute for Highway Safety, l’université Virginia Tech évalue des casques de vélo et note des casques de toutes sortes, dont ceux de vélo, à l’aide du système de notation STAR.
Virgina Tech font des tests d’impact et mesurent la capacité d’un casque à réduire l’accélération linéaire et la vitesse de rotation de la tête lors de divers types de chocs auxquels un cycliste pourrait être exposé. Les casques ayant les plus grand nombre d’étoiles offrent une réduction du risque de commotion cérébrale pour ces impacts, comparativement à ceux qui en ont moins.
Un casque de vélo à la fabrication adéquate
La mousse a pour absorber l’impact et réduire les risques de traumatisme crânien. La mousse EPS (que plusieurs réfèrent à du simple styromousse) craquera et se déformera afin d’absorber l’énergie de l’impact à la place de votre tête. Il est donc essentiel d’avoir un casque conçu pour le cyclisme, et non à un autre sport. Par exemple, on voit parfois des cyclistes avec des casques de hockey ou de skateboard qui sont faits d’une coquille de plastique et de mousse très dense et rigide pour les impacts plus répétés et à basse vitesse. Les impacts sont différents d’un sport à l’autre. Bien que vous serez protégé des coupures et des impacts très légers, ce type de casque ne vous protégera pas en cas de chute à bonne vitesse, car ce type de mousse et le plastique utilisé ne déforment pas pour absorber l’impact.
La mousse EPS doit aussi rester en très bon état afin de pouvoir craquer de façon adéquate en cas de chute et non là où il y a une faiblesse. Si votre casque est déjà craqué ou s’il a plus de cinq années de service et que la mousse a eu le temps de sécher, il est important de le changer afin d’avoir une protection maximale en cas de chute.
Un casque de vélo au design adapté à votre pratique cycliste
Chaque pratique, à l’intérieur du petit monde du cyclisme, a aussi des casques optimisés, car on ne chute pas de la même façon en vélo de montagne, qu’en vélo urbain ou de route. Ainsi, le casque de vélo de montagne protège généralement plus la nuque et les côtés de la tête. Il y a même des casques protégeant intégralement le visage.
Un casque de vélo à votre taille
Pour que le casque fonctionne adéquatement en cas de pépins, il faut s’assurer d’avoir un couvre-chef de la bonne grandeur. Similaire aux vêtements, l’industrie utilise des tailles et elles peuvent varier d’une marque à l’autre : XS (53-54 cm), S (55-56 cm), M (57-58 cm), L (59-60 cm) et XL (61-62 cm). Pour savoir si vous avez la bonne grandeur, sortez votre galon à mesurer et le tour de votre tête.

Un casque de vélo confortable
Enfin, côté confort, la ventilation et le poids seront des facteurs importants. Malheureusement, abordable ne rime pas assez souvent avec léger et ventilé. Par contre, l’investissement peut valoir la peine si vous roulez beaucoup et souvent.





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